Hypnose Ericksonienne.

Le psychiatre et le psychologue américain Milton Erickson est le créateur de l’Hypnose Ericksonienne. Il affirmait que la structure psychologique est beaucoup trop complexe pour que quiconque, même le sujet conscient ou le plus grand expert, puisse décider comment intervenir avec un symptôme.

L’hypnothérapie invite donc l’inconscient du sujet à se défaire de ses idées nuisibles et à les remplacer par des idées plus justes ou qui correspondent au mieux à ses valeurs. Les hypnopraticiens et les hypnologues sont d’accord pour reconnaitre que l’hypnose Ericksonienne et ses méthodes d’intervention, est une discipline qui fonctionne réellement.

L’hypnose ne fait pas parti du monde des croyances mais trouve sa place aujourd’hui parmi les thérapies brèves efficaces et respectueuses de la personne. Il s’agit d’une méthode dont l’approche de la relation d’aide place au cœur de la thérapie, le praticien non en tant que « sachant » mais en tant que « qu’apprenant ».

Comment fonctionne la méthode ?.

L’hypnose Ericksonienne, sollicite la participation du patient ou pas (hypnose passive) qui est plongé dans un état profond de relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s’exprimer librement.

Le praticien utilise des métaphores, des suggestions, directes ou indirectes, pour guider l’inconscient du sujet et l’amener à trouver lui même des solutions à ses problèmes, a puiser dans ses ressources personnelles.

Pour la douleur : pendant l’état hypnotique, la production d’endorphines est à son maximum. Or, il s’agit de véritables antalgiques naturels, qui peuvent permettre de soulager la douleur (migraines, mal de dos…).

Pour le stress : L ‘hypnose, de part une induction, par relaxation profonde, diminue rapidement l’impact des agents stressants . L’état hypnotique peut permettre de trouver le seuil adéquat de stimulation-excitation, du bon stress, afin que celui ci redevienne utile.

Pour le tabac : L’hypnose tente d’agir sur la dépendance psychologique et d’y substituer même d’autres comportements . D’appuyer la véritable motivation du sujet qui va devenir acteur à part entière de sa thérapie.

Il y a t’il un danger ?.

L’ hypnose représente toujours auprès de nombreuses personnes un mystère ou fait même parfois référence à un pouvoir occulte, mais il faut distinguer deux types d’hypnose :

L’hypnose classique (« dite de spectacle) et l’hypnose ERICKSONIENNE. La PREMIERE, celle que vous pouvez voir de plus en plus sur les plateaux de télévision par exemple, peut faire peur et impressionner et faire croire à un grand pouvoir de contrôle de l’hypnotiseur.

Cette forme d’hypnose est beaucoup plus inductive que l’hypnose ERICKSONIENNE. Elle est beaucoup plus invasive. Son objectif n’est pas thérapeutique mais bien de faire du « spectacle et d’amuser » le spectateur.

Elle aurait tendance à ternir l’image de L’hypnose à visée thérapeutique qui est est beaucoup plus respectueuse de la personne, et beaucoup moins invasive et a un but thérapeutique précis, défini clairement avec le sujet lors de l’anamnèse (entretien préalable à la méthode , réalisé en début de chaque séance, pour tout suivi.)

Le CERVEAU est très bien fait, il comporte un système de sécurité qui nous empêche de faire quelque chose de contraire à nos valeurs. S’établit alors entre le sujet et son praticien une véritable « Alliance », une confiance mutuelle peut alors s’installer, dans un cadre sécurisant et professionnel, ce à quoi je met un point d’honneur au Cabinet.

J’accueille votre problématique avec bienveillance, dans le respect de votre personnalité. Vous m’exposer votre objectif et nous vérifions ensembles sa faisabilité et si tout peut être mis en œuvre pour le favoriser . Il est parfois nécessaire de traiter des « sous objectifs », définis ensembles, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour que nous puissions atteindre le but que vous recherchez avec les séances.